La Santa-Maria
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MODELISME NAVAL BOIS :: CHANTIERS DE CONSTRUCTION NAVAL MAQUETTES STATIQUES :: MONTAGE DE VIEUX GREEMENTS , KITS BOIS
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La Santa-Maria
Bonjour à vous tous,
Evoluant du côté de Toulon, je m’étais présenté à vous en avril 2012.
Après une très (trop) longue absence et pas mal de soucis (j’ai l’impression de ne pas avoir été le seul dans ce cas …), je reprends contact et vous expose mon projet pour recueillir vos observations préalables.
A ce stade, je ne sais pas trop où le placer dans les rubriques du forum. J’ai choisi celle-ci ; en priant le grand chef de faire du rangement, au cas où !...
Je me propose d’entamer la construction de la Santa-Maria en partant d’un kit du commerce, que je ferai évoluer au fil de mes travaux, pour tenter d’aboutir à une présentation plus… « arsenalesque ». L’adjectif est mal choisi puisqu’il n’existe pas de plans historiques de cette caraque. Il ne peut donc pas en être construit un modèle d’arsenal !
Néanmoins, des kits existent, qui peuvent servir de base et m’éviteront de grossières erreurs initiales. Libre à moi ensuite, de modifier les pièces de ce kit en préservant ce qui reste fondamental (volumes généraux, formes…) et de m’orienter vers un traitement plus personnel et abordable pour mon niveau.
Je suis enfin tenté par une présentation « éclatée » de la coque côté tribord, car la documentation rassemblée sur Internet me permet d’imaginer simplement la disposition générale du navire.
Avant de me lancer, j’aimerais recueillir quelques avis, liens intéressants, ou le récit de quelques expériences du même type que ce projet.
J’aurai plaisir ensuite à vous transmettre en photos le fruit de mes travaux.
Bien cordialement à vous tous.
Evoluant du côté de Toulon, je m’étais présenté à vous en avril 2012.
Après une très (trop) longue absence et pas mal de soucis (j’ai l’impression de ne pas avoir été le seul dans ce cas …), je reprends contact et vous expose mon projet pour recueillir vos observations préalables.
A ce stade, je ne sais pas trop où le placer dans les rubriques du forum. J’ai choisi celle-ci ; en priant le grand chef de faire du rangement, au cas où !...
Je me propose d’entamer la construction de la Santa-Maria en partant d’un kit du commerce, que je ferai évoluer au fil de mes travaux, pour tenter d’aboutir à une présentation plus… « arsenalesque ». L’adjectif est mal choisi puisqu’il n’existe pas de plans historiques de cette caraque. Il ne peut donc pas en être construit un modèle d’arsenal !
Néanmoins, des kits existent, qui peuvent servir de base et m’éviteront de grossières erreurs initiales. Libre à moi ensuite, de modifier les pièces de ce kit en préservant ce qui reste fondamental (volumes généraux, formes…) et de m’orienter vers un traitement plus personnel et abordable pour mon niveau.
Je suis enfin tenté par une présentation « éclatée » de la coque côté tribord, car la documentation rassemblée sur Internet me permet d’imaginer simplement la disposition générale du navire.
Avant de me lancer, j’aimerais recueillir quelques avis, liens intéressants, ou le récit de quelques expériences du même type que ce projet.
J’aurai plaisir ensuite à vous transmettre en photos le fruit de mes travaux.
Bien cordialement à vous tous.
Janiel- Nombre de messages : 14
Age : 80
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 27/04/2012
Re: La Santa-Maria
re Janiel ,
superbe projet , effectivement pas de mono de cette Santa Maria , mais ton idée est bonne ; partir d'un kit , et l'arsenaler
amicalement herve
superbe projet , effectivement pas de mono de cette Santa Maria , mais ton idée est bonne ; partir d'un kit , et l'arsenaler
amicalement herve
Re: La Santa-Maria
Merci Hervé, de t’être intéressé à mon projet un peu foldingue ! Plus le temps avance et plus je m’aperçois que je n’obtiendrai pas grand-chose des vrais passionnés. A juste titre, ceux-ci s’intéressent aux vaisseaux parfaitement documentés. Ils développent leur virtuosité et produisent des maquettes dont peu souffrent la critique, puisque la « doc » sert de juge de paix.
Mais ajouter une Santa-Maria à tant d’autres déjà produites semble inutile et vain : aucune documentation historique ne sanctionnera mes choix et la justesse de mon travail.
Pourtant vont s’élever des questions délicates. Je peux commettre des erreurs « chronologiques », du type de celle-ci : existait-il des vaigrages sur ces caraques ? A partir de quand s’est-on soucié d’en installer sur les navires ? Ou, laissait-on le bordage nu ?...
Quoiqu’il en soit, je n’ai pas de plaisir ni de temps, à consacrer à la lecture d’hypothétiques ou rares documents. Plusieurs maisons produisent un kit de la Santa-Maria. Ils doivent se valoir. Et les photos recueillies sur Internet me permettront de choisir mes options.
Que d’autres contributeurs n’hésitent pas à me faire part de leurs observations. Elles me seront précieuses, à la veille d’entreprendre ce travail.
Bien cordialement à tous.
Mais ajouter une Santa-Maria à tant d’autres déjà produites semble inutile et vain : aucune documentation historique ne sanctionnera mes choix et la justesse de mon travail.
Pourtant vont s’élever des questions délicates. Je peux commettre des erreurs « chronologiques », du type de celle-ci : existait-il des vaigrages sur ces caraques ? A partir de quand s’est-on soucié d’en installer sur les navires ? Ou, laissait-on le bordage nu ?...
Quoiqu’il en soit, je n’ai pas de plaisir ni de temps, à consacrer à la lecture d’hypothétiques ou rares documents. Plusieurs maisons produisent un kit de la Santa-Maria. Ils doivent se valoir. Et les photos recueillies sur Internet me permettront de choisir mes options.
Que d’autres contributeurs n’hésitent pas à me faire part de leurs observations. Elles me seront précieuses, à la veille d’entreprendre ce travail.
Bien cordialement à tous.
Janiel- Nombre de messages : 14
Age : 80
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 27/04/2012
Re: La Santa-Maria
Bonjour à vous tous,
Après quelques jours d’attente, le kit de la Santa-Maria que j’avais choisi vient de m’être livré. Je déballe le paquet et fais l’inventaire. Pas mal de plans, une quille, des couples…
C’est ce dont j’ai le plus besoin et qui me permet de lancer la réalisation. A partir de là, libre à moi de poursuivre mes rêves d’arsenal (voir plus haut, la présentation du projet).
Je suis à peu près certain qu’il n’existe aucune monographie de la Santa-Maria. Tout du moins, je ne suis pas parvenu à m’en procurer une. Je demeure assez loin de tout et ne suis pas en mesure de visiter les musées… S’il en avait existé une, elle m’aurait apporté toutes les informations pour me lancer dans une fabrication sur plans.
Pourtant, je suis parvenu à rassembler sur Internet, pas mal de doc et quelques plans.
Evidemment, ce kit pourrait assurer la fabrication d’une belle Santa-Maria. Mais cela ne correspondrait pas totalement à mon projet qui prévoit un bâbord fermé et un tribord éclaté. En tout cas, il m’apporte ce dont j’ai le plus besoin au départ : une notion des dimensions et une vision correcte des volumes de cette caraque espagnole.
Je ne suis pas un matheux et les calculs me répugnent. L’échelle du kit me va à merveille : Le 1/50ème facilite les calculs. D’ailleurs, n’est-on pas près des échelles de l’arsenal ?
Devant l’ampleur des travaux qui m’attendent, je me mets à douter… Coller des couples sur une quille, brocheter les virures, poursuivre un kit jusqu’à son terme, je sais faire. Mais là… la démarche est différente : les réflexions sur la charpente s’imposent. L’étrave et l’étambot posent des problèmes particuliers sur lesquels je dois apporter des solutions. Les plans du kit sont évidemment muets. Je me servirai de mes docs Internet en essayent d’éviter les erreurs chronologiques… (au quinzième siècle, parlait-on d’arcasse, d’apôtres ?... Certainement pas). Et pourtant on construisait des bateaux.
J’ai rafraîchi mes connaissances durant ces premières semaines. Et j’opte pour monter la « carcasse » du kit sur un chantier convenable.
Je constitue la base de la caraque en collant déjà les trois parties « étrave-quille-étambot » :
Cette « base » est déposée sur mon chantier (un peu petit… mais pas envie de le refaire), et est serrée entre deux petits tasseaux réglables :
Je place sans collage, tous les couples, afin de pouvoir réfléchir en trois dimensions devant la bête :
Ensuite, j’extrais de la boîte, le pont qui va me servir pour la construction du plateau supérieur du chantier, destiné à assurer une courbe régulière à la coque en bloquant les allonges ou jambettes des couples :
Sur une planche de CP de 10mm, je recopie le pourtour de ce pont en prévoyant un peu de jeu pour l’épaisseur du bordé. Je repère par des traits de crayon, le positionnement des couples sur la pièce du fabricant. Cela me permettra de les caler correctement.
Puis je scie la planche sur mon trait en ménageant un creux rectangulaire à la proue et à la poupe, pour d’éventuels besoins d’intervention sur ces zones.
Une fois le sciage effectué, je mets en place le plateau supérieur et redispose les couples sur la quille. J’obtiens alors un « squelette » convenable qui facilite mes réflexions sur la suite des opérations :
C’est à partir de là que ma route va diverger de celle habituellement empruntée par un « kististe » traditionnel qui colle l’ensemble, arase les angles des couples et pose le bordé après avoir placé le pont.
Il va me falloir réduire la hauteur des trois parties de la quille (étambot, quille et étrave), doubler le nombre des couples, les ajourer afin que le volume intérieur soit complètement dégagé, pour pouvoir y placer les épontilles, les baux, et tous les autres éléments de la charpente (contre-quille sûrement, massifs divers…).
Le CP utilisé par le fabricant du kit a une épaisseur de 5 mm. A l’échelle, cela aboutit à des couples de 25 cm d’épaisseur ; ce qui me paraît un peu fort. Mais on sait qu’en marine, trop fort n’a jamais manqué, même au quinzième siècle ! Quant à la maille (distance entre deux couples), j’avais rêver de 30 cm… Mais au vu de mon chantier, je me rends compte qu’il me sera difficile de mettre deux couples entre ceux prévus par le fabricant. Je n’en mettrai qu’un en plus. Si bien qu’au final, la maille sera de 50 cm, soit environ 1 cm sur le chantier.
Une épave fameuse de caraque, assez bien conservée, a révélé que les allonges des couple étaient accolées au genou sans que la sur-épaisseur produite par cet apposition ne soit reprise sur toute la hauteur du couple. Ce dernier présentait donc un décroché qui n’était pas compensé. Vu mon chantier, je n’ai pas envie de reprendre cette disposition et je m’en tiendrai à des couples de même épaisseur de la varangue jusqu’à la jambette : 0,5 cm, soit 25 cm en réel.
Etant donné que je traiterai différemment les zones étambot et étrave, qui nécessitent des membrures spéciales à disposer en fonction de mes docs, je n’aurai à préparer qu’une petite trentaine de couples , dont la moitié (ceux du fabricant) devront être ajourés.
La question du chantournage de ces pièces devient cruciale. J’espérais m’en sortir avec ma scie sauteuse, tout en me doutant que l’épaisseur des couples et leur faiblesse allaient m’obliger à revoir la question. Et puis je ne me voyais pas partir dans cette opération avec ma petite scie manuelle à chantourner…
Le budget est tout de même serré (le troisième tiers vient d’arriver...). Je cours au premier Castobrik du coin. J’y trouve pour 75 €, une somptueuse œuvre d’art chinoise qu’il me faudra bien supporter.
Et je l’inaugure avec la réduction de la quille à sa « vraie » grandeur.
Je vais poursuivre la même opération pour les couples ; ce qui va durer… un certain temps !
Cela vous en laisse pour me faire part de vos observations !
Bien cordialement à vous tous.
Après quelques jours d’attente, le kit de la Santa-Maria que j’avais choisi vient de m’être livré. Je déballe le paquet et fais l’inventaire. Pas mal de plans, une quille, des couples…
C’est ce dont j’ai le plus besoin et qui me permet de lancer la réalisation. A partir de là, libre à moi de poursuivre mes rêves d’arsenal (voir plus haut, la présentation du projet).
Je suis à peu près certain qu’il n’existe aucune monographie de la Santa-Maria. Tout du moins, je ne suis pas parvenu à m’en procurer une. Je demeure assez loin de tout et ne suis pas en mesure de visiter les musées… S’il en avait existé une, elle m’aurait apporté toutes les informations pour me lancer dans une fabrication sur plans.
Pourtant, je suis parvenu à rassembler sur Internet, pas mal de doc et quelques plans.
Evidemment, ce kit pourrait assurer la fabrication d’une belle Santa-Maria. Mais cela ne correspondrait pas totalement à mon projet qui prévoit un bâbord fermé et un tribord éclaté. En tout cas, il m’apporte ce dont j’ai le plus besoin au départ : une notion des dimensions et une vision correcte des volumes de cette caraque espagnole.
Je ne suis pas un matheux et les calculs me répugnent. L’échelle du kit me va à merveille : Le 1/50ème facilite les calculs. D’ailleurs, n’est-on pas près des échelles de l’arsenal ?
Devant l’ampleur des travaux qui m’attendent, je me mets à douter… Coller des couples sur une quille, brocheter les virures, poursuivre un kit jusqu’à son terme, je sais faire. Mais là… la démarche est différente : les réflexions sur la charpente s’imposent. L’étrave et l’étambot posent des problèmes particuliers sur lesquels je dois apporter des solutions. Les plans du kit sont évidemment muets. Je me servirai de mes docs Internet en essayent d’éviter les erreurs chronologiques… (au quinzième siècle, parlait-on d’arcasse, d’apôtres ?... Certainement pas). Et pourtant on construisait des bateaux.
J’ai rafraîchi mes connaissances durant ces premières semaines. Et j’opte pour monter la « carcasse » du kit sur un chantier convenable.
Je constitue la base de la caraque en collant déjà les trois parties « étrave-quille-étambot » :
Cette « base » est déposée sur mon chantier (un peu petit… mais pas envie de le refaire), et est serrée entre deux petits tasseaux réglables :
Je place sans collage, tous les couples, afin de pouvoir réfléchir en trois dimensions devant la bête :
Ensuite, j’extrais de la boîte, le pont qui va me servir pour la construction du plateau supérieur du chantier, destiné à assurer une courbe régulière à la coque en bloquant les allonges ou jambettes des couples :
Sur une planche de CP de 10mm, je recopie le pourtour de ce pont en prévoyant un peu de jeu pour l’épaisseur du bordé. Je repère par des traits de crayon, le positionnement des couples sur la pièce du fabricant. Cela me permettra de les caler correctement.
Puis je scie la planche sur mon trait en ménageant un creux rectangulaire à la proue et à la poupe, pour d’éventuels besoins d’intervention sur ces zones.
Une fois le sciage effectué, je mets en place le plateau supérieur et redispose les couples sur la quille. J’obtiens alors un « squelette » convenable qui facilite mes réflexions sur la suite des opérations :
C’est à partir de là que ma route va diverger de celle habituellement empruntée par un « kististe » traditionnel qui colle l’ensemble, arase les angles des couples et pose le bordé après avoir placé le pont.
Il va me falloir réduire la hauteur des trois parties de la quille (étambot, quille et étrave), doubler le nombre des couples, les ajourer afin que le volume intérieur soit complètement dégagé, pour pouvoir y placer les épontilles, les baux, et tous les autres éléments de la charpente (contre-quille sûrement, massifs divers…).
Le CP utilisé par le fabricant du kit a une épaisseur de 5 mm. A l’échelle, cela aboutit à des couples de 25 cm d’épaisseur ; ce qui me paraît un peu fort. Mais on sait qu’en marine, trop fort n’a jamais manqué, même au quinzième siècle ! Quant à la maille (distance entre deux couples), j’avais rêver de 30 cm… Mais au vu de mon chantier, je me rends compte qu’il me sera difficile de mettre deux couples entre ceux prévus par le fabricant. Je n’en mettrai qu’un en plus. Si bien qu’au final, la maille sera de 50 cm, soit environ 1 cm sur le chantier.
Une épave fameuse de caraque, assez bien conservée, a révélé que les allonges des couple étaient accolées au genou sans que la sur-épaisseur produite par cet apposition ne soit reprise sur toute la hauteur du couple. Ce dernier présentait donc un décroché qui n’était pas compensé. Vu mon chantier, je n’ai pas envie de reprendre cette disposition et je m’en tiendrai à des couples de même épaisseur de la varangue jusqu’à la jambette : 0,5 cm, soit 25 cm en réel.
Etant donné que je traiterai différemment les zones étambot et étrave, qui nécessitent des membrures spéciales à disposer en fonction de mes docs, je n’aurai à préparer qu’une petite trentaine de couples , dont la moitié (ceux du fabricant) devront être ajourés.
La question du chantournage de ces pièces devient cruciale. J’espérais m’en sortir avec ma scie sauteuse, tout en me doutant que l’épaisseur des couples et leur faiblesse allaient m’obliger à revoir la question. Et puis je ne me voyais pas partir dans cette opération avec ma petite scie manuelle à chantourner…
Le budget est tout de même serré (le troisième tiers vient d’arriver...). Je cours au premier Castobrik du coin. J’y trouve pour 75 €, une somptueuse œuvre d’art chinoise qu’il me faudra bien supporter.
Et je l’inaugure avec la réduction de la quille à sa « vraie » grandeur.
Je vais poursuivre la même opération pour les couples ; ce qui va durer… un certain temps !
Cela vous en laisse pour me faire part de vos observations !
Bien cordialement à vous tous.
Janiel- Nombre de messages : 14
Age : 80
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 27/04/2012
Re: La Santa-Maria
bonjour
beau début en attendent la suite
a+marcel
beau début en attendent la suite
a+marcel
marcel47- Nombre de messages : 254
Age : 67
Localisation : villeneuve sur/lot
Date d'inscription : 21/01/2012
Re: La Santa-Maria
Bonjour à vous tous,
Depuis quelques jours, je me débats avec mes problèmes de couples. Il me faut évider les couples du kit. Un par un je les applique sur une feuille de papier et je dessine une courbe intérieure qui me sert de guide pour les scier.
Ayant décidé d'insérer entre chaque couple du kit, un couple de ma fabrication, je parviens à le créer en dessinant le profil de deux couples successifs du kit au crayon, et en traçant au stylo bille rouge, le profil du couple intermédiaire. Je sais bien que cela n'a rien de très " technique "... mais nous sommes au quinzième siècle, n'est-ce-pas ?... et cela me paraît être une approche à peu près logique :
Il ne me reste plus qu'à découper les couples " intermédiaires " :
Je m'étais imaginé que je serai capable de prévoir déjà les " coins " sur lesquels reposeraient les bauquières... Mais au montage, je me suis aperçu qu'il me faudrait les scier pour opérer différemment, car leur niveau n'était pas constant...
De plus, le sciage de certains couples du kit a provoqué des cassures ! Je les ai réparées au moyen d'un petit bout de laiton qui devrait m'assurer une bonne résistance au long des prochaines opérations :
J'ai procédé ensuite à un pré-montage de tous mes couples (je ne me suis pas encore occupé de l'étrave ni de l'étambot). Un fil a été placé entre elle et lui.
Chaque couple est posé sur la quille. Un bout de papier relie les jambettes bâbord et tribord. Un trait au stylo rouge précise le milieu. Je m'arrange pour caler le couple correctement. Et sur la planche supérieure du chantier, je colle des cales afin de
" pré-fixer " chacun des couples :
Chaque couple repose sur la quille et un petit bout de laiton, collé à sa pointe, s'enfonce librement dans la quille. Le couple est ainsi tenu par cette pointe et par les cales de la planche supérieure du chantier :
Vu d'en-dessous, le chantier est joli tout plein ! :
Et j'achève lentement ces premiers travaux sur la quille :
Je me suis permis de teinter les couples, pour des raisons... d'esthétique personnelles ! Je sais qu'au fil des travaux, les ponçages enlèveront cette teinture et m'obligeront à revoir la question. Cela n'est pas très grave.
Les prochains travaux porteront sur la réalisation de l'étrave et de l'étambot. Là... çà se complique ! J'ai rassemblé pas mal de doc et je réfléchis.
L'arrivée prochaine d'un lot de lattes et baguettes de poirier m'excite un peu ! C'est un bois que je n'ai jamais travaillé. Mais l'ouverture de la coque côté tribord m'incite à placer un joli bois du côté visible. J'espère ne pas être déçu.
Vu l'aspect actuel du " squelette " je prends conscience qu'il y aura un lourd travail de ponçage !...
Au boulot pour la suite et bien cordialement à vous tous.
Depuis quelques jours, je me débats avec mes problèmes de couples. Il me faut évider les couples du kit. Un par un je les applique sur une feuille de papier et je dessine une courbe intérieure qui me sert de guide pour les scier.
Ayant décidé d'insérer entre chaque couple du kit, un couple de ma fabrication, je parviens à le créer en dessinant le profil de deux couples successifs du kit au crayon, et en traçant au stylo bille rouge, le profil du couple intermédiaire. Je sais bien que cela n'a rien de très " technique "... mais nous sommes au quinzième siècle, n'est-ce-pas ?... et cela me paraît être une approche à peu près logique :
Il ne me reste plus qu'à découper les couples " intermédiaires " :
Je m'étais imaginé que je serai capable de prévoir déjà les " coins " sur lesquels reposeraient les bauquières... Mais au montage, je me suis aperçu qu'il me faudrait les scier pour opérer différemment, car leur niveau n'était pas constant...
De plus, le sciage de certains couples du kit a provoqué des cassures ! Je les ai réparées au moyen d'un petit bout de laiton qui devrait m'assurer une bonne résistance au long des prochaines opérations :
J'ai procédé ensuite à un pré-montage de tous mes couples (je ne me suis pas encore occupé de l'étrave ni de l'étambot). Un fil a été placé entre elle et lui.
Chaque couple est posé sur la quille. Un bout de papier relie les jambettes bâbord et tribord. Un trait au stylo rouge précise le milieu. Je m'arrange pour caler le couple correctement. Et sur la planche supérieure du chantier, je colle des cales afin de
" pré-fixer " chacun des couples :
Chaque couple repose sur la quille et un petit bout de laiton, collé à sa pointe, s'enfonce librement dans la quille. Le couple est ainsi tenu par cette pointe et par les cales de la planche supérieure du chantier :
Vu d'en-dessous, le chantier est joli tout plein ! :
Et j'achève lentement ces premiers travaux sur la quille :
Je me suis permis de teinter les couples, pour des raisons... d'esthétique personnelles ! Je sais qu'au fil des travaux, les ponçages enlèveront cette teinture et m'obligeront à revoir la question. Cela n'est pas très grave.
Les prochains travaux porteront sur la réalisation de l'étrave et de l'étambot. Là... çà se complique ! J'ai rassemblé pas mal de doc et je réfléchis.
L'arrivée prochaine d'un lot de lattes et baguettes de poirier m'excite un peu ! C'est un bois que je n'ai jamais travaillé. Mais l'ouverture de la coque côté tribord m'incite à placer un joli bois du côté visible. J'espère ne pas être déçu.
Vu l'aspect actuel du " squelette " je prends conscience qu'il y aura un lourd travail de ponçage !...
Au boulot pour la suite et bien cordialement à vous tous.
Janiel- Nombre de messages : 14
Age : 80
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 27/04/2012
Re: La Santa-Maria
re Janiel ,
la façon dont tu dertermine les "couples" manquant , est typique des chantier Hollandais , apres avoir mis en place les couples levés , il instale a chaque hauteur de bordé , un listeau , et, avec un copieur de forme il dertermine le couple suivant.......
pour le ponçage , je te "conseil" vivement de mettre en place avan , la carlingue , les serres de fons et de cotes , et , les bauquieres , ce qui maintiendra en place l'ensemble des membrures ,
quant au poirier , c'est le bois de reference pour l'arsenal , mais il embellit surement un Kit
tres amicalement herve
la façon dont tu dertermine les "couples" manquant , est typique des chantier Hollandais , apres avoir mis en place les couples levés , il instale a chaque hauteur de bordé , un listeau , et, avec un copieur de forme il dertermine le couple suivant.......
pour le ponçage , je te "conseil" vivement de mettre en place avan , la carlingue , les serres de fons et de cotes , et , les bauquieres , ce qui maintiendra en place l'ensemble des membrures ,
quant au poirier , c'est le bois de reference pour l'arsenal , mais il embellit surement un Kit
tres amicalement herve
Re: La Santa-Maria
Bonjour Coeurdemiel,
A défaut de plans, les chantiers devaient réaliser leurs navires de façon empirique. Dès que les plans sont apparus, cela a dû leur compliquer les choses ! Et maintenant, le modélisme d’arsenal en fait son miel ; à juste titre.
Pour la technique de ma Santa-Maria tu me parles de carlingue. Pour moi, la carlingue est une longue pièce de bois d’un seul tenant (ou presque) courant de l’étrave à l’étambot, et qui recouvre la quille ; n’est-il pas ?
Je n’arrive pas à voir sur les photos de ton Statenjacht si les couples sont :
- posés sur la quille,
- ou encastrés dedans (comme le sont les lattes d'un caillebottis). Je pense qu’ils ne sont pas encastrés car cela affaiblirait la résistance de la quille, non ?
Une fois mes couples posés sur la quille, je placerai entre chacun d’eux une petite pièce de bois de la longueur de la maille. Je crois que cela s’appelle une contre-quille.
Alors, j’aurai une surface plane au fond de la cale, sur laquelle je pourrai poser une carlingue (qui n’est à mes yeux que le début d’un futur plancher de cale, remontant et devenant un vaigrage dans les hauts ?...).
Pour le ponçage, j’envisage après démontage de chaque couple, un premier ponçage du profil intérieur.
Lorsqu’ils seront poncés côté intérieur, je pourrai les replacer correctement et prévoir une fixation générale (par la pose des bauquières) et provisoire (par la pose de quelques lisses à l’intérieur).
Je pourrai alors extraire la coque de son chantier et poncer l’extérieur des couples ; tout au moins côté bâbord, puisque le côté tribord va sauter.
Ce qu’il me faut éviter, c’est la déformation de la structure liée à l’absence de côté tribord. Les bauquières et quelques baux devraient contribuer à la bonne tenue de l’ensemble durant l’opération de ponçage.
Un schéma permet de présenter ma vision des choses… :
En attendant, je prévois la réalisation de l'étrave et de l'étambot...
A défaut de plans, les chantiers devaient réaliser leurs navires de façon empirique. Dès que les plans sont apparus, cela a dû leur compliquer les choses ! Et maintenant, le modélisme d’arsenal en fait son miel ; à juste titre.
Pour la technique de ma Santa-Maria tu me parles de carlingue. Pour moi, la carlingue est une longue pièce de bois d’un seul tenant (ou presque) courant de l’étrave à l’étambot, et qui recouvre la quille ; n’est-il pas ?
Je n’arrive pas à voir sur les photos de ton Statenjacht si les couples sont :
- posés sur la quille,
- ou encastrés dedans (comme le sont les lattes d'un caillebottis). Je pense qu’ils ne sont pas encastrés car cela affaiblirait la résistance de la quille, non ?
Une fois mes couples posés sur la quille, je placerai entre chacun d’eux une petite pièce de bois de la longueur de la maille. Je crois que cela s’appelle une contre-quille.
Alors, j’aurai une surface plane au fond de la cale, sur laquelle je pourrai poser une carlingue (qui n’est à mes yeux que le début d’un futur plancher de cale, remontant et devenant un vaigrage dans les hauts ?...).
Pour le ponçage, j’envisage après démontage de chaque couple, un premier ponçage du profil intérieur.
Lorsqu’ils seront poncés côté intérieur, je pourrai les replacer correctement et prévoir une fixation générale (par la pose des bauquières) et provisoire (par la pose de quelques lisses à l’intérieur).
Je pourrai alors extraire la coque de son chantier et poncer l’extérieur des couples ; tout au moins côté bâbord, puisque le côté tribord va sauter.
Ce qu’il me faut éviter, c’est la déformation de la structure liée à l’absence de côté tribord. Les bauquières et quelques baux devraient contribuer à la bonne tenue de l’ensemble durant l’opération de ponçage.
Un schéma permet de présenter ma vision des choses… :
En attendant, je prévois la réalisation de l'étrave et de l'étambot...
Janiel- Nombre de messages : 14
Age : 80
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 27/04/2012
Re: La Santa-Maria
re
pour le Staten , les membrures sont composé: de la varangue /contre varangue , les genoux et allonges, les couple sont chevillés a la quille , et la carlingue est cheville au couples et a la carlingue
pour ton eclate , je laisserai au moin la bauquiere et une serre de fond , sinon des deformation seront inevitable
amicalement herve
pour le Staten , les membrures sont composé: de la varangue /contre varangue , les genoux et allonges, les couple sont chevillés a la quille , et la carlingue est cheville au couples et a la carlingue
pour ton eclate , je laisserai au moin la bauquiere et une serre de fond , sinon des deformation seront inevitable
amicalement herve
Re: La Santa-Maria
Un petit croquis pour comprendre tes montages, Coeurdemiel :
Pour ma Santa-Maria, je sais que j'aurais dû couper les couples au niveau du genoux et monter la suite comme tu l'as fait sur ton Staten.
J'avoue que j'en ai pas eu le courage. Un vaigrage du côté bâbord va cacher tout çà... Quant au côté tribord, il aura disparu.
Comme je l'écrivais au début du fil : j'arsenalise... cool !...
Bien sûr, à tribord je conserverai les bauquières et quelques parties de la coque très réduites : à l'endroit ou des cordages ou autres apparaux m'y obligeront.
Cela confortera la structure.
Pour ma Santa-Maria, je sais que j'aurais dû couper les couples au niveau du genoux et monter la suite comme tu l'as fait sur ton Staten.
J'avoue que j'en ai pas eu le courage. Un vaigrage du côté bâbord va cacher tout çà... Quant au côté tribord, il aura disparu.
Comme je l'écrivais au début du fil : j'arsenalise... cool !...
Bien sûr, à tribord je conserverai les bauquières et quelques parties de la coque très réduites : à l'endroit ou des cordages ou autres apparaux m'y obligeront.
Cela confortera la structure.
Janiel- Nombre de messages : 14
Age : 80
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 27/04/2012
Re: La Santa-Maria
Poursuite difficile des travaux sur la coque.
Les vingt cinq couples ont été réalisés, posés sur la quille et renforcés par une contre-quille qui affleure juste au niveau des varangues. Je prévois la pose de quelques serres et d’un plancher dans les parties basses, ainsi qu’un vaigrage dans les parties hautes.
Les hauts des allonges seront si sciées plus tard.
Je trace maintenant la râblure dans laquelle le galbord viendra s’encastrer.
Malgré l’ouverture de la coque côté tribord, je compte y placer galbord et vibord ainsi qu’une ou deux virures, ne serait-ce que pour rigidifier le bas du côté tribord. A ce stade, tous les couples côté tribord seront sciés.
Dans les hauts, ce côté sera conforté à l’intérieur par les bauquières, contre-bauqières et entretoises ainsi que par les jambettes de pavois. Mais il se peut que je n’installe pas de préceintes pour préserver le visuel de la coque ouverte.
J’ai abandonné provisoirement la partie arrière que je ne reprendrai qu’après avoir consolidé convenablement la coque : le château arrière est considérable sur la Santa-Maria et il demande des bases solides pour être édifié. Je reviens sur l’étrave. Au brion, je place un petit massif qui recevra les allonges verticales de l’étrave. Partie délicate…
Dans son chantier, la coque semble très fragile. Peut-être est-ce dû au contreplaqué des couples et à leur section qui serait insuffisante ? J’ai eu plusieurs cassures de couples au-dessus du genoux ou au niveau des varangues. La cyano m’a permis de réparer rapidement. Mais d’après moi, choisir des sections plus fortes n’aurait pas respecté correctement l’échelle.
Je ne suis pas habitué à cette fragilité. Les kits du commerce ont des coques rapidement très solides puisque les couples sont pleins et que le croisement de ces couples avec la quille (elle-même très haute et rigide), contribue d’emblée à la rigidité de l’ensemble.
Une fois tous les couples mis en place, j’espérais pouvoir poncer leur côté extérieur avec une ponceuse à disque. Mais la fragilité de la coque me fait renoncer à ce projet. L’ensemble des couples ne supporterait certainement pas ce traitement… Il me reste à envisager d’autres voies pour améliorer les courbes.
Je procède à une « sortie de chantier » en plaçant sur les deux côtés, une lisse très fine reliée à chaque couple par un fil de lin fortement noué. Cela a pour effet d’ajuster les couples et d’atténuer les quelques déformations de la coque, liées à des profils ou des sciages délicats que j’espère atténuer par la pose à la spatule à peintre, sur les virures de la première « peau », d’un enduit. Après ponçage manuel fin, le second bordé que je compte réaliser en lattes de poirier (5mm x 1mm) recouvrira l’ensemble.
Cette première mise en forme me permet de déterminer avec précision la position des bauquières qui une fois collées, amélioreront grandement la rigidité de la coque.
J'ai préparé les baux. Ceux-ci et les aménagements intérieurs, avec épontilles et cloisons, devraient me permettre de reprendre correctement quelques écarts d'alignement constatés sur les couples dont j'apprécierai alors la... flexibilité !
Les vingt cinq couples ont été réalisés, posés sur la quille et renforcés par une contre-quille qui affleure juste au niveau des varangues. Je prévois la pose de quelques serres et d’un plancher dans les parties basses, ainsi qu’un vaigrage dans les parties hautes.
Les hauts des allonges seront si sciées plus tard.
Je trace maintenant la râblure dans laquelle le galbord viendra s’encastrer.
Malgré l’ouverture de la coque côté tribord, je compte y placer galbord et vibord ainsi qu’une ou deux virures, ne serait-ce que pour rigidifier le bas du côté tribord. A ce stade, tous les couples côté tribord seront sciés.
Dans les hauts, ce côté sera conforté à l’intérieur par les bauquières, contre-bauqières et entretoises ainsi que par les jambettes de pavois. Mais il se peut que je n’installe pas de préceintes pour préserver le visuel de la coque ouverte.
J’ai abandonné provisoirement la partie arrière que je ne reprendrai qu’après avoir consolidé convenablement la coque : le château arrière est considérable sur la Santa-Maria et il demande des bases solides pour être édifié. Je reviens sur l’étrave. Au brion, je place un petit massif qui recevra les allonges verticales de l’étrave. Partie délicate…
Dans son chantier, la coque semble très fragile. Peut-être est-ce dû au contreplaqué des couples et à leur section qui serait insuffisante ? J’ai eu plusieurs cassures de couples au-dessus du genoux ou au niveau des varangues. La cyano m’a permis de réparer rapidement. Mais d’après moi, choisir des sections plus fortes n’aurait pas respecté correctement l’échelle.
Je ne suis pas habitué à cette fragilité. Les kits du commerce ont des coques rapidement très solides puisque les couples sont pleins et que le croisement de ces couples avec la quille (elle-même très haute et rigide), contribue d’emblée à la rigidité de l’ensemble.
Une fois tous les couples mis en place, j’espérais pouvoir poncer leur côté extérieur avec une ponceuse à disque. Mais la fragilité de la coque me fait renoncer à ce projet. L’ensemble des couples ne supporterait certainement pas ce traitement… Il me reste à envisager d’autres voies pour améliorer les courbes.
Je procède à une « sortie de chantier » en plaçant sur les deux côtés, une lisse très fine reliée à chaque couple par un fil de lin fortement noué. Cela a pour effet d’ajuster les couples et d’atténuer les quelques déformations de la coque, liées à des profils ou des sciages délicats que j’espère atténuer par la pose à la spatule à peintre, sur les virures de la première « peau », d’un enduit. Après ponçage manuel fin, le second bordé que je compte réaliser en lattes de poirier (5mm x 1mm) recouvrira l’ensemble.
Cette première mise en forme me permet de déterminer avec précision la position des bauquières qui une fois collées, amélioreront grandement la rigidité de la coque.
J'ai préparé les baux. Ceux-ci et les aménagements intérieurs, avec épontilles et cloisons, devraient me permettre de reprendre correctement quelques écarts d'alignement constatés sur les couples dont j'apprécierai alors la... flexibilité !
Janiel- Nombre de messages : 14
Age : 80
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 27/04/2012
Re: La Santa-Maria
re
carlingue , bauquieres et autres serres , sont les raidisseur internes longitidinaux !!!et les preceinte sont les raidisseur exterieure
une fois misent en place , apres tu pourras tres facillement travailler sur ton parage exterieur des memebrures
amicalement herve
carlingue , bauquieres et autres serres , sont les raidisseur internes longitidinaux !!!et les preceinte sont les raidisseur exterieure
une fois misent en place , apres tu pourras tres facillement travailler sur ton parage exterieur des memebrures
amicalement herve
Re: La Santa-Maria
Bonjour à vous tous,
Les travaux sur la coque se poursuivent avec difficulté. J’ai réussi à stabiliser les couples au niveau de la quille en plaçant une contre-quille ainsi que les galbord et vibord. Une serre, collée de chaque côté a été très utile aussi.
Ainsi, je suis parti d’une base solide. Mais une fois accompli ce travail, j’ai éprouvé pas mal de déceptions en regardant le haut des allonges !...
Après plusieurs tentatives et corrections, je ne m’en suis sorti qu’en posant au niveau d’une des préceintes (il y en a trois grosses sur la Santa-Maria), une virure dont la souplesse a défini correctement la courbe de chaque bord.
J’ai pu y coller correctement les allonges de certains couples. Pour les autres, il m’a fallu les scier et revoir leurs courbes.
Cette virure, ainsi qu’une autre placée plus haut (future préceinte supérieure) me paraissent bien « filer » et vont me permettre de définir correctement la position des bauquières. Pour ce faire, et avec quelques points de colle, j’ai placé à l’intérieur de la coque, sur bâbord et tribord une baguette très fine, au niveau desquelles elles viendront se placer.
Comme tout le côté tribord sera détruit et qu’il me faudra aménager l’intérieur de la coque, je répugne à poser les baux qui risquent de me gêner.
Je vais poursuivre sur bâbord, la pose des virures. Sur tribord, je n’en poserai que cinq ou six.
J’ai réalisé une esquisse de structure du château arrière en poirier, « pour voir »…
J’ai vu que si ce bois était beau, il était aussi…très difficile à travailler ! Et puis sa couleur m’a vraiment surpris. Sur un tel bois, passe-t-on un produit pour le teinter, un vernis ?... Ou le laisse-t-on ainsi, avec sa couleur rosée ?... Bref, j’aimerais quelques conseils à ce sujet. Je ne me vois pas avec une Santa-Maria rose…
Bien cordialement à vous tous.
Les travaux sur la coque se poursuivent avec difficulté. J’ai réussi à stabiliser les couples au niveau de la quille en plaçant une contre-quille ainsi que les galbord et vibord. Une serre, collée de chaque côté a été très utile aussi.
Ainsi, je suis parti d’une base solide. Mais une fois accompli ce travail, j’ai éprouvé pas mal de déceptions en regardant le haut des allonges !...
Après plusieurs tentatives et corrections, je ne m’en suis sorti qu’en posant au niveau d’une des préceintes (il y en a trois grosses sur la Santa-Maria), une virure dont la souplesse a défini correctement la courbe de chaque bord.
J’ai pu y coller correctement les allonges de certains couples. Pour les autres, il m’a fallu les scier et revoir leurs courbes.
Cette virure, ainsi qu’une autre placée plus haut (future préceinte supérieure) me paraissent bien « filer » et vont me permettre de définir correctement la position des bauquières. Pour ce faire, et avec quelques points de colle, j’ai placé à l’intérieur de la coque, sur bâbord et tribord une baguette très fine, au niveau desquelles elles viendront se placer.
Comme tout le côté tribord sera détruit et qu’il me faudra aménager l’intérieur de la coque, je répugne à poser les baux qui risquent de me gêner.
Je vais poursuivre sur bâbord, la pose des virures. Sur tribord, je n’en poserai que cinq ou six.
J’ai réalisé une esquisse de structure du château arrière en poirier, « pour voir »…
J’ai vu que si ce bois était beau, il était aussi…très difficile à travailler ! Et puis sa couleur m’a vraiment surpris. Sur un tel bois, passe-t-on un produit pour le teinter, un vernis ?... Ou le laisse-t-on ainsi, avec sa couleur rosée ?... Bref, j’aimerais quelques conseils à ce sujet. Je ne me vois pas avec une Santa-Maria rose…
Bien cordialement à vous tous.
Janiel- Nombre de messages : 14
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Date d'inscription : 27/04/2012
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